L’abeille Carnica

L’abeille Carnica est une abeille très présente en Europe (classée deuxième à l’échelle mondiale)

Après avoir testé plusieurs races d’abeille, nous sommes revenus à nos premiers amours : l’abeille Carnica.

Les caractéristiques de l’abeille Carnica (apis mellifera carnica)

Caractère : c’est une abeille réputée pour sa douceur, ce qui facilite son élevage même dans les zones urbaines.

Consommation : en limitant sa population par une autorégulation, l’abeille Carnica consomme peu de nourriture. 

Sens de l’orientation : n’a aucun mal à s’orienter et à retrouver son chemin.

Durée de vie : elle vivrait entre 4 et 9 jours de plus que les abeilles des autres races. En outre, elle a une langue plus longue que les autres abeilles ce qui lui permet d’aller butiner plus en profondeur.

Résistance : la Carniolienne résiste bien à certaines maladies du couvain, telle que la loque européenne.

Capacité à s’adapter dans différents climats et reliefs : forte capacité d’adaptation aussi bien en régions montagneuses qu’en zones urbaines. Elle supporte bien les très basses températures.

Gestion de l’essaim : l’abeille Carnica se montre très prévoyante. En cas de sécheresse prolongée (en été) ou d’un rude hiver, la reine arrive à interrompre sa ponte. Mais ensuite, sa population se développe et atteint rapidement celles des autres races.

Précocité : la Carnica est connue pour être très précoce, ce qui lui a valu l’appellation d’abeille des miellées de printemps. Ses colonies se développent de manière intensive surtout au printemps.

Principaux défauts :Elle est éssaimeuse…??? L’essaimage est une reproduction naturelle des abeilles si on élimine la capacité pour l’abeille de se reproduire on risque l’extinction de l’espèce. (Notre expérience a démontré que la Carnica est prévoyante, ce qui signifie qu’il lui faut de la place, sinon elle peut essaimer. Dès que la colonie occupe 80% de la place dans la ruche, nous lui plaçons une hausse supplémentaire. Cela limite l’essaimage).

Attention à être bien attentif à la prévention.

Autrefois, mon grand-père mettait tout en œuvre à faire essaimer le plus tôt possible les colonies. Il observait plusieurs avantages : renouvèlement des reines de manière naturelle, les essaims reconstruisaient très vite les nouvelles cires ce qui permettait d’assainir la ruche, les essaims produisaient plus de miel. Autre point à ne pas négliger : la rupture de la ponte freine la reproduction du varoa

Jan Ondrasik